Legend Boucles de Spa

A Spa il n'y a pas que le thermalisme, la formule 1, les Francofolies et ... le trail, il y a aussi le Rallye !

En ce week-end du 18 février, direction la station thermale ardennaise pour un petit retour dans le passé. Depuis 2006, une équipe de passionnés s'est mis en tête de faire revivre la légende d'une des plus belles épreuves routières du royaume de Belgique.
Au menu, des autos de légendes (les plus récentes ne pouvant être produites après 1987), des pilotes de légende (avec cette année deux anciens champions du monde des rallyes : Didier Auriol et Björn Waldegaard et de très très nombreux pilotes de talents de tous les âges et toutes les disciplines automobiles) et des épreuves de légende dans un cadre magnifique.

Le concept se différencie des rallyes actuels sur un point essentiel : la régularité ! Eh oui, le but n'est pas forcement d'être le plus rapide sur les épreuves chronométrées mais le plus proche de moyenne à respecter, à savoir 80 km/h (Legend) ou 50km/h (Classic).
Si la catégorie Classic est plus tactique que spectaculaire, la catégorie Legend équivaut quasiment à de la vitesse pure puisque n'oublions pas qu'il s'agit de voitures de courses des années 70-80 pour la plupart, propulsions en majorité, et toutes équipées de pneus neige... Autant dire que seuls les meilleurs tiennent cette moyenne au prix de passages "par les portières" dans chaque virage !


La grande absente de cette année aura été la neige. Encore, bien présente la semaine précédent l'épreuve, elle avait complètement fondu le jour J, faisant disparaître avec elle un peu de ce qui fait la légende de l'épreuve.

Outre l'aspect sportif, les boucles c'est aussi une ambiance, avec le rallye du Condroz (à Huy), l'épreuve spadoise représente le deuxième événement incontournable des passionnés belges de la discipline.

Sur la journée de course, plusieurs dizaines de milliers de spectateurs se pressent sur la région, occasionnant des bouchons interminables sur un réseau routier peu habitué à de tels affluences. Ceci a d'ailleurs occasionné l'annulation du premier secteur chronométré puisqu'il était devenu impossible pour les organisateurs de canaliser le public présent.

Le spectacle n'est pas seulement sur la route mais aussi dans les forêts alentours où le public pas toujours très discipliné allume de nombreux feux en chantant, criant, chaque groupe répondant à l'autre, en allant toujours plus loin dans l'excès..

Complexé dans de nombreux domaines, une chose est sûre, le peuple belge n'a pas à envier la France d'avoir enfanté le sextuple champion du monde des rallyes (S.loeb). Puisque la vraie culture du rallye n'est pas de notre côté de la frontière. La magie a depuis bien longtemps déserté nos épreuves, espérons que le mal ne soit pas contagieux...

Offensive de l'hiver : deuxième !

Encore un week-end surchargé ! Obligé de suspendre les travaux pour réussir à faire une sortie convenable dans la lumière du jour.
En ce dimanche 12 février, c'est à 14h30, après un repas bien costaud, que je prends la route. Direction, pour changer, Olhain et sa forêt dans une température se rapprochant doucement des valeurs positives :

Dès les premières minutes, ça grimpe sévèrement, obligé de marcher après moins de deux kilomètres, c'est dur pour la tête mais ça fait du bien aux jambes. Un départ très classique sur lequel je cherche uniquement à enchainer les dénivelés et à éviter soigneusement de laisser une cheville dans un des très nombreux pièges tendus par le gel. Plus d'une fois je frôle la correctionnelle mais m'obstine à poursuivre sur ces chemins afin de cumuler un maximum de pentes.
Le plaisir n'est pas présent en cette journée grise, qui le deviendra d'ailleurs de plus en plus, pour finir enfin par lâcher quelques flocons. Seuls les écureuils et chevreuils croisés à des endroits inhabituels, me tirèrent de cette morosité ambiante.

Après 7km à serpenter dans le bois, direction Servin puis Bouvigny par des chemins sentiers roulants relativement plats permettant de reprendre un peu de vitesse et augmenter la moyenne.
Au 12e km non loin de l'antenne et ces 307m d'hauteur, plongeon sur Bouvigny et son collège pour rattraper le GR127. A partir de là le dénivelé se calme jusqu'à Hersin Coupigny. Après avoir traversé les étangs de la Claire Fontaine, les pourcentages s'affolent à nouveau jusqu'au centre aéré.
Du 17e au 19e km, la partie la moins passionnante du parcours mais qui permet de récupérer un peu de force avant de reprendre les dernières réjouissances. De retour dans la forêt d'Olhain, c'est à nouveau du dénivelé et des chemins cahoteux pour les derniers kilomètres.

La neige s'est désormais invitée et fige un peu plus, une nature qui peine à émerger de cette semaine passée sous des températures polaires. Il était d'en finir de ces 25,4 km en 2h33 pour un dénivelé supérieur à 500 m.

1 mois...

Ca y est, dans un tout petit peu plus d'un moins nous y serons : Le trail des poilus ! Impossible de s'en cacher, vu le nombre d'inscrits le succès est plus qu'au rendez-vous !

386 inscriptions rentrées, 1 mois avant l'échéance cela démontre bien l'indiscutable notoriété de cette épreuve. Mais au delà de la quantité, il y a également la qualité, d'ailleurs mise en évidence avec le choix des numéros de dossards (espérons que ce soit réellement cela le jour J). Voici donc "le top eight" des engagés :
1 Verhaeghe Michel (1er au 44 km du Trail des poilus 2010)
2 Harduin Olivier (1er du Trail des poilus 2009)
3 Lefebvre Thomas (2e au 31 km du Trail Bullygeois des poilus 2011)
4 Hubert Matthieu (1er de la Jordan Adventure Race Running 2010)
5 Masset Philippe (3e au 55 km du Trail Bullygeois des poilus 2011)
6 Duchateau Nicolas (4e au 36 km du Trail de la Côte d'Opale 2011)
7 Delplace Alexandre (2e au 55 km du Trail Bullygeois des poilus 2011)
8 Lamotte Laurent (4e au 55 km du Trail Bullygeois des poilus 2011)

Il y a bien sur d'autres "gros" clients parmis les engagés, mais ça serait peut être un peu long de détailler le pedigree de tous les concurrents ! A la vue de mon numéro de dossard (231), je n'ai apparement pas été pris au sérieux par les organisateurs... et ils ont bien raison !

On note en tout cas une absence de taille, celle de Wouter Hamelinck (vainqueur 2011 du 55km) ! Peut être est-ce juste une cachotterie de la part des organisateurs...

Le Bois des Dames

Sauf erreur de ma part, je n'ai jamais trouvé sur la toile de trace de parcours empruntant le secteur au sud-ouest de Béthune. Ce secteur pourtant fortement urbanisé (Annezin, Fouquereuil, Labeuvrière, Lapugnoy, Marles...) recèle de quoi effectuer de belles sorties dans un cadre plutôt sympa avec un pourcentage de macadam digne de cadres plus pittoresques !

Ce secteur peut, pour moi, se décomposer en trois parties distinctes que l'on peut facilement additionner pour atteindre des kilométrages d'une trentaine de kilomètres. Je n'ai pas eu le temps jusque là de préparer un tracé complet mais cela devrait se concrétiser bientôt.

 - Terril de Fouquereuil : Cette première partie se situe derrière les pépinières Cardon de Fouquereuil. On y trouve le terril aménagé proposant plusieurs chemins est un léger dénivelé permettant de se mettre correctement en jambes.

 - Le bois des dames. Pour moi, il s'agit d'un superbe terrain de jeu pour qui quitte les sentiers balisés :

   -> Un terril en plein coeur du site et un second plus excentré qui permettent, d'une part, de travailler les cuisses et d'autre part de profiter de points de vue agréables sur le secteur ;

   -> Des "singles" vraiment techniques sur les parties les plus à l'ouest du bois serpentant au milieux de marres et d'une flores abondante ;

   -> Des successions de montées descentes qui font oublier que le site (hormis ses terrils) n'atteint pas les 100 mètres ;

   -> Une population de chevreuils extrêmement nombreuses. Les sorties au crépuscule peuvent vous filer des frissons tant leurs aboiements (oui oui c'est bien ça) sont impressionnants ;

 - Le bois de Roquelaure : situé de les hauteurs du village de Lapugnoy, il permet d'ajouter un dénivelé sympathique sur des chemins beaucoup plus roulant. La partie la plus éloignée du village est la plus agréable. Le principal avantage de ce bois et qu'il est inaccessible aux quads et motos !

La description que je fais des lieux reste sommaire mais un parcours viendra d'ici peu éclairer tout cela et donner du liant à ces lieux.

Sur les traces des poilus

Bon forcemment pour faire 47 km, il faut quand même s'y entraîner un peu. Donc après deux sorties d'une heure en semaine (pas le temps d'en faire plus...), en ce samedi 28 janvier direction Gouy-Servins pour une sortie longue sur les collines d'Artois sur les traces de l'objectif à venir.
Les conditions étaient parfaites pour une immersion totale : boue, crachin, boue, bruine, boue, pluie et aussi un tout petit peu de boue sur la fin !

Un parcours en deux temps :

- une première partie plutôt roulante de 18 km afin de pouvoir attaquer déjà légèrement entamé les vrais difficultés.

- une seconde beaucoup plus technique, intégrant pas mal de dénivelés sur les principaux "spots" que l'on peut trouver sur les hauteurs de Bouvigny et Aix-Noulette et un final par le fameux Chemin à Cailloux.
Une chose est sure, si les conditions sont identiques le jour J, au delà du kilométrage et du dénivelé positf, il faudra tenir compte de la qualité et de la quantité de boue : est-ce qu'on peut y surfer, patiner, s'enliser, ramper...? Selon l'endroit, la technique à adopter devra évoluer sous peine d'y laisser son énergie et de nombreuses minutes...
Au final, une sortie de 32,1 km avec un dénivelé positif probablement supérieur à 500 m en 3h15.

L'hiver...enfin !

Ca y est, l'hiver est enfin arrivé ! Et la région se retrouve à nouveau paralysée par quelques pauvres centimètres de poudreuse... Je ne m'expliquerai jamais comment nous pouvons être aussi mal préparé à affronter une offensive hivernale, aussi courte soit-elle...
En tout cas, pendant que tout le monde maudis du fond de son lit le froid et la neige, j'écourte encore en peu plus une nuit débutée à 3 heures du matin pour avoir l'honneur d'être l'un des premiers à violer ce jolie manteau blanc immaculé !

A peine parti de la maison, le constat est sans appel : ce n'est pas le soleil encore faible qui va permettre de masquer les -8° !
Afin d'éviter de me retrouver rapidement asphyxier par les pourcentages sympathiques des contreforts d'Olhain, je pousse par la route jusqu'au château d'Olhain et commence les hostilités par l'ascension du GR127 jusque la plaine de jeux du parc départemental.
100 mètres de dénivelé au bout de 4km, j'ai vu plus sage comme mise en route ! Heureusement la montée est plutôt rectiligne et donc un rythme adapté permet d'arriver en haut sans exploser...
La suite est la partie, très connue des adeptes des trails locaux (poilus et patois), longeant le Golf puis sinuant jusque la très très glissante descente de l'église de Fresnicourt...
Certains chemins ayant été rendus extrêmement dangereux pour les chevilles : une fine couche de neige recouvrant les ornières créées par nos "amis" les quads et motos, je décide d'opter pour des voies moins cassantes mais offrant des points de vues très agréable.
J'opte donc pour les chemins serpentant sur les hauteurs de gauchin-le-gal, caucourt et hermin, la fine couche de neige faisant oublier le macadam sur lequel je m'étais résigné à courir...

Au final une sortie de 23,8 en 2h15 ponctuée de plusieurs arrêts "touristiques" notamment au très joli gué de Caucourt où la roue du moulin est en partie figée sous une épaisse couche de glace ! A la vue d'un tel spectacle, l'envie d'investir dans un petit appareil photo se fait plus pressente !

Trail des Poilus 2012

Le premier objectif de l'année, évoqué ci-dessous, le voici, la version longue du : Trail des Poilus !

 Pourquoi celui-là ?
 - L'épreuve la plus populaire de la région ;

 - Un parcours extrêmement technique et vallonné, dans une région pourtant pas réputée pour son dénivelé ;

 - La distance. 47 kilomètres c'est long, mais pas trop. Pour une première expérience, dans ce monde que certains cataloguent comme de l'"ultra", le fossé entre ce que j'ai pu pratiquer jusque là et cet objectif ne me paraît pas infranchissable !

 - Le lieu : Un départ au Château d'Olhain à seulement 1 kilomètre de la maison, comment pourrais-je faire autrement ?!

 - Un parcours empruntant de très nombreux secteurs privés. Pouvant désormais crapahuter tous les jours dans les collines d'Artois, la possibilité de découvrir des secteurs privés, inaccessibles le reste du temps est une magnifique opportunité !

Un début à tout !

Enfin, je trouve le temps de prendre le clavier pour créer, moi aussi, mon blog et enfin partager mes passions ! Bon, il y sera quand même essentiellement question de trail mais j'y parlerai également de rallyes et encore un peu moins d'autres sujets pouvant m'intéresser à un moment ou l'autre...

C'est toujours un plaisir pour moi de lire les comptes-rendus d'autres blogeurs passionnés sur leurs courses, sorties off et entraînements. Alors voilà, je me suis dis que mon tour était venu ! Profitant du début d'année (et donc de la reprise de la saison), de la fin de mes travaux, d'un nouvel accès Internet et d'un premier gros objectif (à venir dans un moins) je me suis dis que l'occasion était trop belle... Donc, ça y est, c'est parti !