mercredi 9 mai 2012

Le Bois de Maroeuil

A la faveur d'une sortie longue sur le secteur de Mont Saint Eloi, j'avais découvert par le plus grand des hasards ce bois de Maroeuil. Pas tellement grand (72 hectares), je fus surtout impressionné par l'abondance de sa flore. Le département ne s'y est pas trompé puisqu'il en est désormais le propriétaire. La gestion, quant à elle, a été confiée au syndicat Eden 62 (Espaces Départementaux Naturels du Pas de Calais) qui aménage et valorise les lieux.

D'importants travaux ont été réalisés au cours de l'année 2011:
 - d'une part, afin de rendre le site accessible au plus grand nombre. C'est ainsi, que les principaux chemins sont désormais accessibles aux personnes handicapées ;
 - d'autre part de protéger les espèces. Un espace de quiétude a été créé sur environ 1/5e de la surface du site où l'accès n'y est autorisé que pour des visites guidées.

A mon plus grand bonheur, lors de ma première venue, les sous-bois étaient couverts de jonquilles, me rappelant ainsi les forêts de l'Oise qui se couvrent de jaune à la faveur des derniers jours de février. Cette visite n'ayant pas été prévue au programme de ma sortie, je n'avais pas pris le temps d'approfondir mon exploration.

Je décidai donc ce lundi après-midi de m'y rendre à nouveau au cours d'une sortie longue. Parti du centre de village de Maroeuil, j'ai atteint l'entrée du bois par un chemin de terre longeant le site. Et là, avant même d'y rentrer la nature m'a offert son plus beau visage (je me suis permis de copier la photo du site Eden 62 puisqu'elle est strictement semblable au tableau qu'il m'a été donné d'observer).
Une fois entré, le spectacle est magnifique, les sous-bois ont changé de manteau, délaissant le jaune de fin d'hiver pour un magnifique mauve printanier. Les jacinthes des bois ont pris un malin plaisir à couvrir tout l'espace qui leur est désormais offert. Cette fleur n'a pourtant rien d'exceptionnel dans nos contrées, mais une telle profusion rend vraiment les lieux magnifiques.
Je me permis de quitter les sentiers balisés pour arpenter les quelques monotraces existants qui permettent de zigzaguer entre les fleurs et les nombreux trous d'obus. Nous rappelant ainsi, que malgré sa beauté ce site a connu des époques biens noires...

Pour conclure, certes, il ne s'agit pas ici du paradis du trailer, très loin de là mais la proximité de spots plus intéressants peut en faire une transition des plus agréables. En ce lundi, sur une boucle de 30 km pas vraiment réfléchie, j'ai pu combiner les sites du bois de Maroeuil, Mont Saint Eloi et Notre Dame de Lorette.

Le bonheur ne se trouve finalement peut-être pas uniquement dans la boue et le dénivelé...

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